Sinner, Djokovic, Alcaraz à l’Open d’Australie : les enseignements physiques des champions.
Sur terrain en dur, les contraintes mécaniques sur le corps sont extrêmes : glissades, blocages, contre-pieds, démarrages, etc…. Monfils le « Sliderman » a fait de nombreux émules.
Comment font ces champions pour entretenir leur physiologie au service d’un tennis total ? Décryptage.
- Ces joueurs préservent une mobilité musculo-articulaire hors du commun pour permettre à leur mécanique d’aller dans des amplitudes maximales.
– Les pro entretiennent de façon quotidienne leur capacité d’allongement musculaire : ils pratiquent le stretching avant, après l’effort, seuls ou aidés par leur équipe.
– Le soigneur réalise sur son athlète des étirements raisonnés, adaptés à l’effort et personnalisés chaque jour.
– Regardez les glissades en écarts que réalisent les joueurs dans des amplitudes extrêmes pour récupérer des balles impossibles.
- L’ostéopathe vérifie chaque jour l’état de leur mécanique articulaire dans son ensemble :
– L’étirement, comme le renforcement, sur un état articulaire défaillant n’apporte pas l’effet souhaité.
– L’ostéopathe réalise un scan articulaire avant et après l’effort afin de s’assurer de l’absence d’une lésion tissulaire préjudiciable à la l’expression du plein potentiel.
- Pour encaisser les chocs et améliorer la mobilité articulaire, les joueurs pratiquent tous les jours un rituel de mobilité articulaire :
– Après le check « passif » du soigneur, les pros enchainent un protocole actif de mobilité articulaire et d’étirements : des pieds à la tête, les membres, le tronc… Tout y passe pour stimuler leur système d’éveil.
– Après l’effort, le protocole articulaire sera plutôt passif avec l’ostéo afin de favoriser la ré-harmonisation articulaire.

Conclusion : améliorez votre mécanique musculo-articulaire afin de ne pas diminuer votre potentiel sportif !
Les personnes qui remettent en cause les étirements ne vont jamais dans les salles de soins de pros.